Les logements des centres villes et centre bourgs ne correspondent plus aux aspirations des habitants : taille et forme inadéquates, absence de jardins, balcons ou garages. Ils sont ainsi de plus en plus nombreux à faire le choix de s’installer en périphérie de ville, en maison individuelle. Les commerces suivent la même direction en s’implantant en dehors des centres afin de trouver des terrains, qui par le coût et la taille, correspondent davantage à leurs besoins.
La Cour d’Appel (CA) de Dijon[1], saisie par les associations France Nature Environnement et la CAPEN 71, condamne à nouveau la Société EXTERION MEDIA, spécialisée en publicité extérieure, pour l’exploitation de panneaux publicitaires hors agglomération sur les communes de Gueugnon et Paray le Monial en violation des dispositions du code de l’environnement[2].
Les faits : 22 % seulement de l’ensemble des milieux naturels d’intérêt européen sont évalués en bon état de conservation. Tous les sept ans, l’équivalent d’un département est artificialisé, recouvert par des infrastructures de transport et des constructions. Les espaces naturels et agricoles se trouvent soumis à de fortes pressions foncières, et sont de plus en plus fragmentés. Les sols transformés deviennent imperméables et stériles. Les milieux naturels, terrestres ou aquatiques, se dégradent, les cours d'eau sont perturbés. La biodiversité en souffre.
Pour en savoir plus sur ce décret, lire le texte du mail proposé ci dessous et/ou notre communiqué de presse Panneaux publicitaires format XXL : jusqu’où le ministère de l’écologie ira-t-il ?
Une mobilisation citoyenne pour un autre modèle touristique
Les associations de protection de la nature et de l’environnement de Bourgogne et de Franche Comté, critiques par rapport aux projets de Center Parcs, accueillent cette annonce comme le résultat de leur participation utile et entendue lors du Débat Public.
La relation entre biodiversité et aménagement des territoires est certes évidente. Mais la qualification de cette relation l’est beaucoup moins. C’est pourquoi l’Académie des technologies, associée à l’Académie d’agriculture, a demandé à un groupe de travail composé de scientifiques, de juristes et d’industriels, de préciser cette relation.