OGM
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Vignes OGM : l'argent du contribuable investi à perte dans une recherche inutileOGM : à quel jeu se livre le Ministre français de l'Agriculture ?Pomme de terre Amflora : la Commission européenne à nouveau prise en défaut en matière d'OGMAppel pour une réévaluation des OGM Tous les communiquésLes OGM sont des êtres artificiels dont le patrimoine génétique a été manipulé pour réduire ou accentuer certaines de leurs caractéristiques ou leur en conférer de nouvelles (telle la tolérance à un herbicide ou la résistance à un organisme ravageur pour les OGM végétaux comme le maïs ou le soja)
► L'usage controversé des OGM en agriculture
L'utilisation des OGM en agriculture (surtout sous forme de plantes aujourd'hui, d'animaux peut-être demain), dans l'agro-alimentaire et dans la foresterie, se développe depuis 1993, et avec elle, la controverse. Ces OGM, que certains présentent comme un progrès majeur dans l'histoire agricole, ne répondent en fait à aucune demande, ni du consommateur, ni de l'agriculteur.
Leur exploitation commerciale et expérimentale est réalisée, alors que de nombreuses questions d'éthique, d'équilibre socio-économique et de sécurité sanitaire et environnementale demeurent (transfert des transgénes vers des plantes non OGM identiques ou apparentées et vers les organismes du sol, toxicité imprévue sur les insectes, libération de niches écologiques favorables à d’autres prédateurs, aggravation de la pollution par des pesticides, etc.).
►Les OGM ne sont pas une réponse aux défis agricoles
Le recours aux OGM confine l'agriculture française et européenne dans une logique intensive et accroît sa dépendance vis-à-vis des industries semencière et chimique. Plutôt que s'engager dans une telle fuite en avant technologique, notre agriculture a tout intérêt à développer des modes d'exploitation durable et de qualité, basés sur la diversité et la spécificité de ses terroirs et s'appuyant des méthodes agronomiques efficaces (diversité des productions, rotations, etc.).
FNE s’oppose donc à la dissémination - expérimentale ou commerciale – des OGM dans l'environnement et demande de cesser les importations de plantes transgéniques.
Constatant qu'il est malgré tout possible de tester, de cultiver et de commercialisation des OGM en Europe, FNE demande le renforcement du cadre législatif communautaire et national , afin d'assurer la protection de la santé publique et de l’environnement, de garantir le droit de tout agriculteur de cultiver sans OGM et de perpétuer le libre choix alimentaire du consommateur.
► Pour une réglementation ambitieuse
La nouvelle loi française sur les OGM, adoptée le 22 mai 2008, souffre d'une certaine ambiguïté, cherchant à la fois à préserver la santé publique et l'environnement et à ne pas contraindre le développement des OGM. La loi retient cette idée aberrante de la possible coexistence des cultures OGM et non OGM et en confie les modalités pratiques au pouvoir réglementaire. FNE sera donc particulièrement vigilante sur les décrets d'application de cette loi (notamment pour ce qui est du Haut Conseil, des conditions techniques et du régime de responsabilité).
Poursuivant son travail d'information du public et de défense du droit, FNE s'engagera également avec ses partenaires européens pour la révision complète des procédures d'autorisation de mise en culture des OGM, la pureté de semences et l'étiquetage des produits animaux issus d'élevages ayant consommé des OGM.
FNE appelle enfin à repousser la sirène des agro-carburants, qui constituent un débouché émergent pour les OGM.