Déchets & industrie
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France Nature Environnement traite des questions liées à l’environnement industriel (installations classées pour la protection de l’environnement, risques industriels, pollutions accidentelles et chroniques), aux sites et sols pollués, à la consommation responsable et aux déchets.
Que peut faire FNE, forte de ses 3000 associations membres réparties sur tout le territoire et impliquées dans cette problématique Industrie / déchets ?
Une façon positive de réagir est d’imaginer que l’on peut éviter le gaspillage, produire et consommer autrement, en générant moins de pollutions, en consommant moins de ressources, et en réduisant ainsi notre impact sur l’environnement et la santé.
Voici donc la liste de nos objectifs prioritaires :
Produire en limitant les impacts sur l’environnement et la santé
Pour les produits, l’éco-conception doit être favorisée, ainsi que la limitation des transports entre le lieu de production et le lieu de consommation.
Ensuite, sur les sites industriels, la réduction des rejets polluants et l’amélioration de la productivité des ressources (matière et énergie) doivent être recherchés. L’écologie industrielle, qui vise à ce que les rejets d’une industrie deviennent les ressources des industries voisines est une piste intéressante. La mise en uvre de la réglementation REACH doit être effective ainsi que la substitution de procédés ou de matière autant qu’il est possible.
Enfin, le développement des services, par nature, dématérialisés, permet de limiter les impacts des activités de l’homme. Nos propositions ne constituent pas pour autant un appel à la décroissance, notion encore étrangère à la conscience collective et donc incomprise.
Favoriser l’Eco-consommation
L’éco-consommation se décline en trois types d’actions :
- La consommation de produits plus respectueux de l’environnement : moins emballés, éco-labellisés ou qui offrent des alternatives moins dangereuses (produits sans pile, jardiner sans polluer) par exemple.
- La maîtrise de la consommation : adapter sa consommation à ses besoins.
- Le recours à des solutions alternatives, ce qui passe notamment par la dématérialisation, la réutilisation, la réparation, le compostage domestique.
Des rejets moins nombreux et moins polluants
L’objectif sera toujours de produire le moins possible de déchets en quantité et en toxicité. Ainsi, lorsque l’objet est en passe de devenir un déchet, la réutilisation est à préconiser (aussi bien pour les particuliers que pour les entreprises).
Lorsque l’objet est devenu un déchet, on optimisera son traitement pour en récupérer le plus possible de matière puis d’énergie par des traitements énergétiquement efficaces dans certaines conditions. Cependant nos déchets ne doivent pas être considérés comme des ressources, ce qui reviendrait à dire : « produisons-en le plus possible ».
Les déchets ultimes devront être traités pour être stabilisés, confinés, stockés. Les déchets ultimes non ménagers devront également être réduits.
Les déchets dangereux (en privilégiant leur recyclage lorsque c’est possible) ne devront pas être dilués avant d’être traités, mais stabilisés, voire inertés et confinés.
Plus encore, rappelons qu’il est essentiel de détourner le flux de déchets toxiques en quantités dispersés quel que soit le profil du producteur (ménages, lieu d’enseignement, artisanat, …) de la filière « classique » de déchets ménagers et assimilés.