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Déplacements touristiques des Français : hyper concentration des comportements les plus émetteurs de gaz à effet de serre.
La fin de l’ère d’abondance de l’énergie pas chère… et polluante !
Depuis le XIXe siècle, la production et la consommation de charbon et d’hydrocarbures (pétrole et gaz naturel) n’ont cessé d’augmenter. Suite à cette croissance de la demande énergétique, deux problèmes majeurs ont émergé.
L’épuisement à terme des réserves énergétiques
Avec la hausse de la consommation d’énergie, les réserves fossiles ne seront plus en mesure de répondre à la demande. D’où hausse du coût de l’énergie et en particulier du pétrole.
La raréfaction des ressources énergétiques est déjà à l’origine :
- de fortes tensions internationales
- d’une extension des aires géographiques concernées
- du développement de la technologie nucléaire
Les changements climatiques
La consommation effrénée des combustibles fossiles libérant d’énormes quantités de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère entraîne une hausse de la température globale, ce phénomène est appelé réchauffement climatique.
Les conséquences directes de ce réchauffement sont de fortes variations de températures et de perturbations climatiques, qu’on appelle les changements climatiques ou encore bouleversements climatiques.
Il est convenu d'appeler ces perturbations "dérèglement climatique".
Progresser vers une société économe axée sur les énergies éco-renouvelables
La préservation des ressources énergétiques de toutes natures s’impose comme une responsabilité capitale vis-à-vis des générations futures.
Relever les défis du dérèglement climatique suppose d’instaurer une politique radicale d’efficacité (réduction des pertes) et de sobriété (réduction des gaspillages et rationalisation des usages) énergétiques et une action énergique en faveur des économies d’énergie et du développement des énergies éco-renouvelables (et pas seulement une décarbonation de l’économie).
Résister en premier lieu à la tentation de la technologie
- Le nucléaire
FNE s’oppose à cette filière énergétique pour trois raisons :
- il existe un risque accidentel dont les effets peuvent être très graves (à l’image de la catastrophe de Tchernobyl)
- le nucléaire pollue (pollution radioactive notamment)
- les déchets radioactifs pèseront sur les générations futures

(© Alain Bachelier, centrale nucléaire de Cruas)
- La capture et séquestration du carbone (CSC)
- c’est une solution peu fiable à long terme (problème de la sécurité des forages et de la gestion des puits après 100 ans) et qui présente un risque pour la santé et la sécurité des riverains (en cas de rejet accidentel massif)
- c’est un prétexte pour permettre de prolonger l’utilisation des ressources fossiles
- il mobilise d’énormes sommes de financements (privés, voire publics) qui pourraient être utilisés pour la recherche dans les énergies renouvelables ou la réduction des consommations d’énergie.
Le développement des énergies éco-renouvelables
Certaines énergies que l’on qualifie de renouvelables ne sont pas « écologique » :
- concernant le « bois-énergie » : toute sylviculture n’est pas forcément acceptable
- concernant les agro-carburants : leur bilan écologique est très discutable, si ce n’est mauvais, et les cultures concernées entrent en concurrence directe avec les cultures alimentaires, sans parler de l’impact environnemental des pratiques agricoles
Depuis 2006 le développement des ENR s’est accentué. Cependant, il n’y aura un impact significatif sur les émissions de GES que si parallèlement les autres facteurs – sobriété, efficacité – permettent de diminuer significativement la demande d’énergie.

© Ecololo
Quelques actions à mettre en uvre
- Développer une politique énergétique active grâce à une maîtrise des consommations énergétiques (et à terme de la sortie du nucléaire), la limitation des lignes à très hautes tensions et des échanges d’énergie internationaux
- Mettre en place une politique de maîtrise de l’énergie sur l’habitat ancien
- Mettre en uvre une politique sobre des transports : taxation du kérosène pour l’aviation et politique de maîtrise de la mobilité des personnes
- Accélération du développement des énergies éco-renouvelables, en particulier le solaire thermique et photovoltaïque.
- Surveillance critique des expériences de capture et séquestration du carbone
- Décentraliser la production d’énergie au plus proche de la consommation
- Une meilleure répartition des crédits de recherche (95% du budget est affecté au nucléaire)
- Concernant le nucléaire, FNE souhaite : garantir la transparence, la sécurité, et entamer une réduction
o suspension de tous les projets d’installations nucléaires nouvelles dont l’EPR
o abrogation de la loi du 13 juillet 2006 ayant institué l'Autorité de Sureté Nucléaire et la création d'un système démocratique et transparent de gestion de la filière nucléaire
o règlement de la question des déchets radioactifs
o arrêt de l’exportation de l’énergie électrique vers les pays voisins (le volume concerné résultant des erreurs de prévision commises dans les années 70).
- Généraliser les Plans climats-énergie territoriaux
- Eco-conditionnalité carbone-énergie pour l’ensemble des décisions publiques et privées